Les disparus de Tripoli
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Nicolas Sarkozy et José Luis Zapatero se sont bien gardés d’évoquer le sujet avec Mouammar Kadhafi lors de la récente visite en grande pompe du « Guide » libyen en Europe. Condoleezza Rice, elle, l’a fait – du bout des lèvres. Au cours de son entretien, le 3 janvier à Washington, avec le ministre libyen des Affaires étrangères Abdelrahman Chalgham, la secrétaire d’État américaine a demandé à l’un de ses collaborateurs de mettre sur la table le cas du dissident Fathi el-Jahmi, détenu au secret à Tripoli depuis plus de trois ans pour avoir critiqué Kadhafi dans une interview à la presse étrangère. Ainsi que celui de deux autres opposants, Abdel Rahman al-Qotaiwi et Juma Boufayed, arrêtés début 2007 après avoir tenté d’organiser une manifestation pacifique et dont on est depuis sans nouvelles. Ces cas – ainsi que d’autres contentieux, notamment celui de l’indemnisation définitive des familles des victimes de Lockerbie et de la discothèque de Berlin – ont été mis en exergue par le Comité des Affaires étrangères du Sénat pour expliquer son refus persistant de donner son accord à la nomination du nouvel ambassadeur américain en Libye.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise