Les disparus de Tripoli

Publié le 14 janvier 2008 Lecture : 1 minute.

Nicolas Sarkozy et José Luis Zapatero se sont bien gardés d’évoquer le sujet avec Mouammar Kadhafi lors de la récente visite en grande pompe du « Guide » libyen en Europe. Condoleezza Rice, elle, l’a fait – du bout des lèvres. Au cours de son entretien, le 3 janvier à Washington, avec le ministre libyen des Affaires étrangères Abdelrahman Chalgham, la secrétaire d’État américaine a demandé à l’un de ses collaborateurs de mettre sur la table le cas du dissident Fathi el-Jahmi, détenu au secret à Tripoli depuis plus de trois ans pour avoir critiqué Kadhafi dans une interview à la presse étrangère. Ainsi que celui de deux autres opposants, Abdel Rahman al-Qotaiwi et Juma Boufayed, arrêtés début 2007 après avoir tenté d’organiser une manifestation pacifique et dont on est depuis sans nouvelles. Ces cas – ainsi que d’autres contentieux, notamment celui de l’indemnisation définitive des familles des victimes de Lockerbie et de la discothèque de Berlin – ont été mis en exergue par le Comité des Affaires étrangères du Sénat pour expliquer son refus persistant de donner son accord à la nomination du nouvel ambassadeur américain en Libye.

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