Algérie : au cœur du premier cercle du chef de l’État Abdelmadjid Tebboune
Qui a l’oreille du président algérien Abdelmadjid Tebboune ? Au palais d’El-Mouradia, le cercle des fidèles, qui l’ont soutenu pendant sa « traversée du désert », s’est peu à peu élargi.
À son arrivée au palais d’El-Mouradia, à Alger, en décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune avait tout à reconstruire. Selon l’un de ses proches, « ce n’était plus une institution, juste un immeuble, sans archives ni document ».
Le premier chantier à lancer d’urgence fut la mise en place d’une équipe de collaborateurs, de conseillers et de chargés de missions. La tâche était d’autant plus compliquée que le nouveau chef de l’État avouait lui-même n’être pas particulièrement préparé à prendre la tête du pays.
Il s’était mis en retrait de la politique dès son éviction du poste de Premier ministre, en août 2017. Lors de cette « traversée du désert » qui aura duré deux ans, Abdelmadjid Tebboune n’a pu compter que sur une poignée d’amis qui lui étaient restés fidèles. Ces derniers ont été les premiers à accompagner sa candidature. Ils occupent aujourd’hui les postes-clés à la présidence.
Ce cercle s’est ensuite élargi à d’autres cadres civils ou militaires, à d’anciens responsables ayant exercé des fonctions sous le régime d’Abdelaziz Bouteflika ou encore à des personnalités qui ont fait leur carrière dans la haute administration ou dans la diplomatie.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...