Côte d’Ivoire : l’opposition engage un bras de fer contre Alassane Ouattara
Réunie le 20 septembre, l’opposition ivoirienne a posé plusieurs préalables à sa participation à la présidentielle prévue le 31 octobre.
![Henri Konan Bédié, candidat du PDCI, lors du meeting de l’opposition à Abidjan, le 20 septembre 2020. © REUTERS/Luc Gnago](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/09/21/2020-09-20t190718z_1459548066_rc2j2j964ztu_rtrmadp_3_ivorycoast-politics-1.jpg)
Henri Konan Bédié, candidat du PDCI, lors du meeting de l’opposition à Abidjan, le 20 septembre 2020. © REUTERS/Luc Gnago
En Côte d’Ivoire, le processus électoral n’a pas encore déraillé, mais il est proche de l’impasse. Moins d’une semaine après l’annonce des candidatures retenues pour l’élection présidentielle du 31 octobre, les décisions du Conseil constitutionnel ne passent pas toujours auprès de l’opposition.
Réunies dimanche 20 septembre, les principales plateformes de l’opposition ont demandé le retrait pur et simple de la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat, estimant toujours que la Constitution le lui interdit.
Appel à la « désobéissance civile »
Elles ont ensuite listé une série de conditions à leur participation au prochain scrutin, comme la dissolution du Conseil constitutionnel et de la commission électorale, ainsi qu’une « réforme profonde du cadre législatif et institutionnel des élections ».
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