Tunisie : avis de tempête à Ennahdha
Rached Ghannouchi est confronté à une fronde contre lui ainsi qu’à des tensions entre nouveaux venus et vieille garde du parti islamiste.
Cent cadres d’Ennahdha ont signé une pétition pour appeler leur président Rached Ghannouchi à ne pas être candidat au prochain congrès, et à respecter la limitation des deux mandats.
Des députés, des membres du conseil de la Choura, des bureaux exécutif ou politique, sans compter des cadres régionaux ont paraphé ce texte qui a fuité dans les médias. Ils remettent ainsi à l’ordre du jour les dissensions profondes à l’intérieur du parti dominant la scène politique tunisienne.
Prévu initialement en mai 2020, le onzième congrès d’Ennahdha a été repoussé à la fin de la même année, puis annoncé au début de 2021. Les signataires de la pétition ont également demandé à ce que le congrès ne soit pas à nouveau retardé.
Un congrès pas comme les autres
Ce ne sera pas un congrès comme les autres. Rached Ghannouchi ne peut plus rester à la tête du parti selon les statuts qui limitent la présidence à deux mandats depuis le congrès de mai 2007.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus – Politique
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?
- Législatives au Sénégal : Pastef donné vainqueur
- Au Bénin, arrestation de l’ancien directeur de la police
- L’Algérie doit-elle avoir peur de Marco Rubio, le nouveau secrétaire d’État améric...
- Mali : les soutiens de la junte ripostent après les propos incendiaires de Choguel...