Aérien : le cabinet Ectar liquidé sur fonds d’une brouille entre associés
Depuis 2019, l’entreprise fondée en France par d’anciens cadres d’Air Afrique, parmi lesquels l’emblématique Cheick Tidiane Camara, est empêtrée dans un conflit entre ses dirigeants. La cessation d’activité a été prononcée.
C’est une nouvelle qui n’est pas passée inaperçue dans le petit village du ciel africain. Dans un communiqué intitulé « Ce n’est qu’un au revoir », Délia Bergonzi, directrice générale du cabinet Ectar, a officialisé vendredi 18 septembre la liquidation judiciaire « avec cessation d’activité immédiate » de cette entreprise. Et pour cause. La liquidation, prononcée le 7 septembre par le Tribunal de commerce de Bobigny, en région parisienne, concerne un acteur bien connu dans le secteur.
Cofondé en 2002 par le Malien Cheick Tidiane Camara (président du conseil d’administration), ancien directeur Europe d’Air Afrique, avec d’anciens cadres dirigeants de la défunte compagnie panafricaine, le cabinet installé à Bagnolet, en banlieue parisienne, était devenu le représentant en France de nombreuses compagnies opérant sur le continent (Air Algérie, Aigle Azur, Air Burkina, Toumaï Air Tchad, Ecair, etc…). Il assurait des missions de conseil, mais disposait aussi d’un centre d’appels. Depuis de nombreuses années, la personnalité du charismatique et respecté consultant malien était devenue indissociable de tous les rendez-vous du secteur aérien africain.
Une brouille profonde
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