Palmarès de la croissance 2007
Publié le 15 janvier 2007 Lecture : 1 minute.
Selon le Fonds monétaire international (FMI), l’année qui commence connaîtra un taux de croissance économique de 4,9 % à prix constants, contre 5,1 % en 2006. Le Produit intérieur brut mondial devrait atteindre 51 057 milliards de dollars, contre 47 767 milliards en 2006, soit une augmentation en volume de 6,9 %. La différence entre les deux progressions représente la hausse des prix et les variations du taux de change.
Les deux tiers de l’augmentation en volume (soit 2 000 milliards de dollars) seront fournis par les pays industrialisés, qui enregistreront un taux de croissance à prix constants de 2,7 %. Le monde en développement contribuerait à hauteur de 1 290 milliards de dollars pour un taux de croissance de 7,2 %. Le continent africain devrait franchir cette année le cap des 1 000 milliards de dollars, avec un PIB de 1 055 milliards, contre 931 milliards en 2006 (+ 5,9 % à prix constants et + 13,3 % en volume).
Ces données – en volume et en pourcentage – permettent d’évaluer l’importance relative du taux de croissance économique annuel. Exemples : avec un taux de croissance de 2,1 %, le Japon réalise un bond de 136 milliards de dollars. Avec un taux de 31,4 %, l’Angola, champion mondial en ce domaine, ne progresse que de 20 milliards
Un pays sort du sous-développement s’il parvient à accumuler de la croissance pendant plusieurs décennies consécutives, comme c’est le cas de l’Asie avec un taux supérieur à 7 % (depuis 1987), deux à trois fois plus que le taux de croissance démographique. En Afrique, la croissance est généralement éphémère, sinon erratique : elle est tirée par l’exportation du pétrole et la hausse des autres matières premières. Dans le Top 50 figurent 17 africains, dont certains, heureusement, ne doivent pas leur performance au pétrole, comme le Liberia, le Mozambique, le Burundi et la Sierra Leone, des pays qui sortent d’une longue période de conflit. On en trouve presque autant (18) dans les 50 derniers, dont 2 sont les seuls au monde à enregistrer une croissance négative : les Seychelles (- 1,6 %) et le Zimbabwe (- 4,7 %).
