Obligations : la meilleure façon de s’endetter

Publié le 15 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

Le marché mondial des obligations – bonds en anglais – est constamment tiré vers la hausse pour deux raisons : les gouvernements et les entreprises y voient une manière commode de se financer à long terme (jusqu’à trente ans) et les investisseurs un moyen sûr et rentable de faire fructifier leurs capitaux. L’abondance des liquidités – due notamment à la hausse des prix des matières premières et aux excédents commerciaux des pays asiatiques – a permis, selon l’agence Bloomberg, de financer les émissions obligataires à hauteur de 880 milliards de dollars en 2006, contre 669 milliards en 2005 et 639 milliards en 2004. Premiers émetteurs mondiaux de ce genre de dettes négociables en Bourse et à rendements connus à l’avance (autour de 5 % l’an), les États-Unis ont raflé plus de la moitié de la mise : 480 milliards de dollars (dont le tiers sous forme de bons de Trésor), contre 372 milliards en 2005. Le créneau des soukouks (bons conformes à la loi islamique, ils ne financent ni les jeux d’argent, ni le commerce de l’alcool et de la viande de porc) connaît une croissance vertigineuse dans les pays du Golfe et en Asie (notamment en Malaisie) avec un volume de 7,3 milliards en 2006, contre 6,5 milliards en 2005.

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