Liaisons Afrique-Asie : Emirates parie sur la réouverture du ciel pour rebondir
Reprenant ses opérations sur le continent, le géant dubaïote des airs reste plongé dans l’incertitude. Emirates compte cependant sur un retour de ses voyageurs entre l’Afrique et l’Asie pour sortir de l’ornière.
Comme ses principaux concurrents Turkish Airlines et Ethiopian Airlines, Emirates a repris peu à peu ses opérations depuis le 15 juillet en Afrique de l’Ouest, relançant début septembre ses dessertes d’Abidjan, Accra ou encore Conakry, tout en restant cependant encore banni au Nigeria pour cause de non-réciprocité en matière de visa.
Fréquences réduites
La compagnie relie à nouveau onze destinations sur le continent, au lieu d’une vingtaine avant la pandémie, et s’apprête à rouvrir cinq autres liaisons début octobre : Le Cap, Johannesburg, Durban, Harare, Maurice. Mais les fréquences des vols ont été réduites, Emirates effectuant par exemple deux rotations hebdomadaires sur Dakar contre cinq avant la crise sanitaire.
En raison des contraintes sanitaires et réglementaires extrêmement changeantes, le géant des airs dubaïote a beaucoup de mal à se projeter, même à court-terme. Les cabines de ses Boeing 777 connaissent une fréquentation variable, loin de faire le plein comme c’était le cas par le passé, estime une source proche de l’entreprise. « Seule l’arrivée d’un vaccin pourrait rassurer les voyageurs, faciliter leur déplacement et donner plus de visibilité aux compagnies », commente un spécialiste du secteur.
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