Élections et raison d’État

Publié le 15 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

Répétition générale avant les prochaines législatives prévues en avril, le renouvellement partiel du Conseil de la nation (Sénat) s’est traduit par un véritable raz-de-marée du Front de libération nationale (FLN, dirigé par Abdelaziz Belkhadem), qui confirme son statut de première force politique du pays. Ce succès n’a toutefois pas empêché la reconduction au perchoir d’Abdelkader Bensalah, membre de la direction du Rassemblement national démocratique (RND), rival du FLN au sein du courant nationaliste. L’ancien parti unique s’est abstenu de présenter un candidat pour ne pas gêner la réélection de Bensalah. Le choix du président du Sénat, deuxième personnage de la République selon la Constitution et qui assure l’intérim en cas d’empêchement dûment constaté du chef de l’État, relève en effet moins du rapport de force politique que de la raison d’État. Abdelkader Bensalah, ancien président de l’Assemblée nationale, avait démissionné de son poste de député pour être nommé, en 2003, sénateur puis, dans la foulée, accéder à la présidence du Conseil de la nation à la suite du décès de Mohamed Cherif Messadia.

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