Fusions et acquisitions : le grand boom

Publié le 15 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

Avec quelque 30 000 transactions enregistrées en 2006, le marché des « entreprises » (fusions et acquisitions volontaires ou forcées) est à nouveau florissant : il a procuré 18,8 milliards de dollars sous forme de commissions et honoraires aux banques qui les assurent, contre 17,2 milliards en 2005. Selon le compilateur Dealogic, le marché a atteint 3 900 milliards de dollars en 2006, contre 3 000 milliards en 2005. Le record de l’an 2000 est battu de plus de 16 %, grâce notamment à des prises retentissantes : Arcelor par Mittal Steel (40 milliards) dans l’acier ou Endesa par EON (66 milliards) dans l’énergie.
Leader de ces ventes et achats : l’américain Goldman Sachs (le tiers du marché), suivi notamment par Citigroup, JPMorgan, Merrill Lynch, Crédit suisse, Deutsche Bank et Lazard. Les deux tiers des opérations concernent les entreprises d’un même pays, les transactions transfrontalières représentant un volume de 1 250 milliards. La zone euro arrive en tête avec 1 530 milliards de dollars, devant les États-Unis (1 440 milliards). Avec 10 481 transactions, les pays émergents représentent un volume de 620 milliards de dollars, dont le centième seulement en Afrique. Les plus grosses opérations se font en Chine (100 milliards) et en Russie (86 milliards).

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