De l’évolution des végétaux

Publié le 15 janvier 2007 Lecture : 1 minute.

Les plantes à cycle court s’adaptent plus facilement que les autres aux changements climatiques. Telle est la découverte que vient de faire une équipe scientifique de l’Université de Californie. Vérifiant la théorie darwinienne de l’évolution, le réchauffement de la planète opère une sorte de tri entre les variétés : les mauvaises herbes, par exemple, qui fleurissent tous les ans, résistent mieux à la hausse des températures que les acacias, à cycle long.

L’étude des chercheurs se fonde sur l’observation de plants de moutarde, considérés comme étant à cycle court. Dans une serre, les scientifiques ont semé des graines collectées au printemps 1997 – deux ans avant le début d’une sécheresse de cinq ans – et conservées intactes, et d’autres ramassées à l’hiver 2004, juste après la fin de la sécheresse. Les semences, qui ont toutes la même provenance – le campus de l’Université de Californie -, sont réparties en trois groupes, chacun recevant des quantités d’eau différentes. Quel que soit le niveau d’eau reçu, les plants dont les graines ont été recueillies après la sécheresse ont germé plus tôt que les autres. La rareté des précipitations impose une pression inhabituelle aux plantes à cycle court, qui, habituées à fleurir vite, produisent leurs graines avant que le sol ne s’assèche littéralement, tandis que les autres, habituées à prendre leur temps, se réveillent quand il est trop tard, concluent les chercheurs. Moralité : il faut collecter dès aujourd’hui des semences pour anticiper les fluctuations des précipitations.

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