Tunisie : Moez Chakchouk mis en cause pour harcèlement à l’Unesco
Le nouveau ministre tunisien du Transport et de la Logistique a été mis en cause dans une affaire de harcèlement moral dans le cadre de ses précédentes fonctions à l’Unesco, à Paris. « Jeune Afrique » dévoile en exclusivité les dessous de l’affaire.
Jeune, diplômé, proche de la société civile, Moez Chakchouk fait partie de cette génération de cadres arrivés à des postes à responsabilités après la révolution avec la ferme intention de changer le système. Défenseur des libertés numériques, il a incarné le combat contre la censure du web en prenant la tête, dès 2011, de l’Agence tunisienne d’internet (ATI), ex-appareil de surveillance de Ben Ali. Son travail avait d’ailleurs été récompensé deux ans plus tard par l’attribution du prix de l’OpenGov, au nom de la transparence de la relation gouvernant-gouverné. À 45 ans, cet ingénieur tunisien spécialiste des télécommunications s’est en effet fait le chantre de la bonne gouvernance.
Cette étiquette l’a suivi lorsqu’il s’est hissé au poste de président-directeur général de la Poste tunisienne en 2015, puis à la sous-direction générale pour la communication et l’information de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), à Paris, en mai 2018. Sa fiche de poste de l’époque le présente d’ailleurs comme un « ardent défenseur des droits humains, en ligne et hors ligne ». Mais s’est-il toujours montré aussi exemplaire ?
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