Severo Moto dans la ligne de mire
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Le rapprochement en cours entre Malabo et Madrid n’est sans doute pas étranger à l’action entreprise par le gouvernement de José Luis Zapatero en vue d’abroger le statut de réfugié politique de l’opposant équatoguinéen Severo Moto, président autoproclamé d’un « gouvernement en exil ». Les autorités espagnoles lui reprochent un certain nombre d’activités incompatibles, selon elles, avec ledit statut, mais l’opposant est convaincu qu’on ne lui pardonne pas sa proximité avec l’ancien Premier ministre José María Aznar. Le « cas » Moto sera tranché par une commission composée de représentants des ministères de la Justice, des Affaires étrangères, des Affaires sociales et de l’Intérieur, en présence d’un observateur du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
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