Dettes africaines : le FMI cherche la parade contre les fonds vautours
L’institution prône une restructuration préventive des dettes des pays les plus pauvres. Mais la multiplicité des créanciers et des formes de prêt risque de compliquer la tâche.
En raison de la crise sanitaire et de la mise à l’arrêt des économies, l’endettement – déjà considérablement plus élevé qu’il y a dix ans – fera cette année un bond de 10 % par rapport au produit intérieur brut (PIB) dans les pays en développement et de 7 % dans les pays à bas revenus, anticipe le FMI.
Certains risquent de ne pas parvenir à faire face à leurs obligations de paiement et de remboursement et de faire « défaut », à l’image de la Zambie, à qui ses créanciers ont refusé le 30 septembre d’accorder un délai de paiement.
Pour éviter que cet épisode soit le premier d’une longue série, l’institution, dans un rapport sur l’urgence de « la réforme de l’architecture de la dette internationale » parue le 1er octobre, prône une « restructuration préventive » de ces dettes.
Un « filet protecteur » fragilisé
Si la vitesse d’exécution, la transparence et le traitement égal de tous les créanciers sont les trois conditions que l’institution met à une bonne restructuration, le FMI s’inquiète de la difficulté d’atteindre ces objectifs.
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