Lobbying tous azimuts
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Depuis que les autorités belges ont adressé au Sénégal une demande d’extradition visant l’ancien dictateur tchadien Hissein Habré (qui réside à Dakar depuis son renversement, en 1990), l’organisation humanitaire américaine Human Rights Watch multiplie les initiatives. Dans le courant d’octobre, elle a adressé à la Commission des droits de l’homme de l’ONU une lettre dans laquelle elle explique, en termes peu diplomatiques, que les juges de la chambre d’accusation de la cour d’appel de Dakar appelés à statuer sur la demande d’extradition ne jouissent pas d’une totale indépendance. Et qu’ils ne diront le droit que sous la pression de l’opinion internationale, à laquelle la Commission est invitée à s’associer.
Par ailleurs, l’avocat sénégalais Me Sidiki Kaba, président de la Fédération internationale des ligues de droits de l’homme (FIDH), a évoqué le cas Habré lors de récents entretiens avec Alpha Oumar Konaré, le président de la Commission de l’Union africaine et plusieurs chefs d’Etat africains (Faure Gnassingbé, Amadou Toumani Touré, etc.).
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise