Sénégal, Togo, Côte d’Ivoire : ce que changent les PIB « rebasés »

Un bond soudain du PIB de 29,6 % au Sénégal ou de 38,2 % en Côte d’Ivoire, sans changement structurel de l’économie : décryptage des raisons et enjeux derrière les nouveaux calculs statistiques des pays africains.

Lomé siège de la BTCI , banque togolaise. © Lomé siège de la BTCI , banque togolaise.
Jacques Torregano pour JA

Lomé siège de la BTCI , banque togolaise. © Lomé siège de la BTCI , banque togolaise. Jacques Torregano pour JA

ProfilAuteur_AlainFaujas

Publié le 6 octobre 2020 Lecture : 3 minutes.

Les profanes sont surpris lorsqu’un pays comme le Togo annonce, le 22 septembre, que son produit intérieur brut (PIB), c’est-à-dire sa production annuelle de richesses, est supérieur de 36,5 % à ce que les statisticiens estimaient jusque-là.

Et que dire quand le PIB du Nigeria bondit en 2014, par la magie des statistiques, de près de 90 %, permettant à ce pays de ravir à l’Afrique du Sud la place de première économie africaine !

Ces réévaluations sont-elles inspirées par la recherche d’une gloriole économique ? Ou par la correction d’erreurs si énormes qu’elles font douter de la fiabilité des statistiques publiées ? Pour comprendre ce que les économistes appellent un « rebasage », il faut en décortiquer les raisons et les modalités.

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