Régionales au Cameroun : les pro-Biya se disputent la présidence du Centre

Si la victoire du parti de Paul Biya semble assurée dans le Centre, deux inconnues demeurent : le nombre de sièges que le RDPC concèdera à l’opposition et, surtout, le nom de celui qui prendra la tête de la région où siègent les institutions nationales. 

Un électeur camerounais s’encre le doigt dans un bureau de vote à Yaoundé, le 9 février 2020. (200210) — YAOUNDE, Feb. 10, 2020 (Xinhua) — A voter get his finger inked at a polling station in Yaounde, Cameroon, Feb. 9, 2020. Polling at Cameroon legislative and municipal elections ended at 6 p.m. local time (1700 GMT) on Sunday, with authorities expressing satisfaction with the conduct of the polls, despite threats from armed separatists in the country’s restive English-speaking regions. 
© Jean Pierre Kepseu/Xinhua/REA

Un électeur camerounais s’encre le doigt dans un bureau de vote à Yaoundé, le 9 février 2020. (200210) — YAOUNDE, Feb. 10, 2020 (Xinhua) — A voter get his finger inked at a polling station in Yaounde, Cameroon, Feb. 9, 2020. Polling at Cameroon legislative and municipal elections ended at 6 p.m. local time (1700 GMT) on Sunday, with authorities expressing satisfaction with the conduct of the polls, despite threats from armed separatists in the country’s restive English-speaking regions. © Jean Pierre Kepseu/Xinhua/REA

Franck Foute © Franck Foute

Publié le 12 octobre 2020 Lecture : 3 minutes.

Un électeur camerounais plonge son doigt dans l’encrier après avoir voté, lors du scrutin présidentiel d’octobre 2018. © Sunday Alamba/AP/SIPA
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Régionales au Cameroun : les enjeux du scrutin

Si les régionales du 6 décembre devraient être marquées par un raz-de-marée du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) n’en est pas moins aux prises, dans certaines régions, à d’âpres luttes internes. Tour d’horizon des enjeux, du Littoral à l’Est, en passant par les fiefs du Sud et du Centre.

Sommaire

La région du Centre n’a pas échappé aux batailles fratricides qui ont rythmé les investitures pour les élections régionales du 6 décembre prochain au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).

Mbarga Mboa jette l’éponge

Principales victimes de ces joutes politiques : l’ancien ministre de l’Éducation, Charles Etoundi, l’ancien gouverneur de la province du Sud-Ouest, Eyeya Zanga Louis, ou encore le ministre chargé de mission à la présidence de la République, Philippe Mbarga Mboa.

Ce dernier, qui manœuvrait dès fin juillet pour s’attacher les faveurs des élites et chefs traditionnels du Mfoundi, un département qui couvre notamment la moitié sud de Yaoundé (dont Philippe Mbarga Mboa est originaire) était présenté comme le favori par de nombreux observateurs. Mais il a finalement subi l’impitoyable tamis du comité central du RDPC.

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