Où l’on reparle d’Inga

Après avoir tenté à deux reprises de confier la direction de la société d’électricité à des expatriés, le groupe américain AES a fait confiance à ses ?cadres locaux. Ce sont eux qui ont modernisé la cinquième entreprise du pays.

Publié le 10 août 2007 Lecture : 1 minute.

Reporté maintes fois, notamment pour cause de guerre en République démocratique du Congo (RDC), le projet d’une installation hydroélectrique géante à Inga, à 250 km au sud de Kinshasa, refait surface. Si elle voit enfin le jour, Grand Inga sera la plus grande centrale hydraulique au monde, presque deux fois plus puissante que celle du barrage des Trois-Gorges, installé sur le Yangzi Jiang, en Chine. Cette dernière doit entrer en service fin 2008, délivrant une puissance de 22 500 mégawatts (MW). À l’heure actuelle, le plus grand barrage du monde est celui d’Itaipu, situé entre le Brésil et le Paraguay (14 000 MW).

Avec ses 40 000 MW, Grand Inga produira largement de quoi couvrir les besoins en électricité de la RDC comme ceux des pays voisins. La RDC dispose actuellement d’une capacité de production de 1 775 MW à Inga, à partir d’une centrale de 351 MW, datant de 1972, et d’une autre de 1 424 MW, opérationnelle depuis 1982. L’avènement de Grand Inga intéresse particulièrement les pays d’Afrique australe (Afrique du Sud, Botswana, Lesotho, Mozambique, Swaziland, Zambie et Zimbawe), réunis dans le Southern African Power Market Project (SAPMP, Projet de marché de l’électricité en Afrique australe). Dans l’immédiat, le SAPMP relance les travaux sur les lignes à haute tension. Il s’agit d’accroître de 300 MW à 500 MW la capacité de la liaison entre Inga, dans le Bas-Congo, et la province du Katanga, puis la frontière avec la Zambie. Les travaux débuteront en novembre prochain.

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