Jumia, Konga : pourquoi le e-commerce africain peine à trouver son rythme

Retards de livraison, erreurs de produits, déficit de confiance… Le commerce en ligne africain a bientôt dix ans, mais n’est toujours pas parvenu à concevoir un modèle gagnant.

Livraison Jumia, à Nairobi © Nichole Sobecki/VII/REDUX-REA

Livraison Jumia, à Nairobi © Nichole Sobecki/VII/REDUX-REA

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Publié le 19 octobre 2020 Lecture : 5 minutes.

Plus de un milliard de dollars ont été injectés dans le secteur du e-commerce ouest-africain entre 2010 et 2019 : c’est ce que montre une récente étude sur les start-up ayant levé plus de un million de dollars menée par la cellule recherche du nigérian TechPoint Africa.

Selon ce rapport, le secteur concentre à lui seul près de 60 % des investissements totaux. Mais ces derniers sont loin d’avoir bénéficié de manière égale à tous les acteurs : l’essentiel des fonds a profité à une seul entreprise, Jumia, qui a levé 986,5 millions de dollars entre 2010 et 2019 contre 79,5 millions de dollars pour son concurrent nigérian Konga et un peu plus de 15 millions de dollars pour d’autres structures du secteur.

La confiance des consommateurs est le principal défi à relever

Créée en 2012 par Sacha Poignonnec et Jeremy Hodara, Jumia a depuis fait son entrée à la bourse de New York sans toutefois convaincre assurément les marchés ni consolider un modèle d’affaires pérenne lui garantissant de solides bénéfices.

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