Huileries à sec

Publié le 13 août 2007 Lecture : 1 minute.

Une rupture dans la chaîne d’approvisionnement a forcé l’Huilerie cotonnière du Mali (Huicoma) à stopper, fin juillet, la production de ses usines situées à Koulikoro, Kita et Koutiala. Près de cinq cents salariés sur les huit cents que compte l’entreprise ont été mis au chômage technique. La Compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT), son principal fournisseur, n’a livré cette année que 90 000 tonnes de graines au lieu des 240 000 habituelles. L’importance de l’entreprise, filiale du groupe Tomota depuis son rachat en mai 2005, pour le marché national a obligé le gouvernement à prendre des mesures exceptionnelles. Une réunion interministérielle devait décider, le 9 août, de relever les quotas à l’importation d’huile brute. Une autorisation qui bénéficiera d’une fiscalité préférentielle et sera étendue à tous les producteurs afin « de ne pas donner l’impression de favoriser cette société », selon un ministre proche du dossier.
Des dispositions d’autant plus urgentes que le propriétaire, Alou Tomota, a engagé d’importants investissements pour renouveler l’ensemble de l’outil industriel. Premier producteur d’huile alimentaire du Mali mais aussi de tourteaux et de savons, Huicoma traite en temps normal 36 000 tonnes d’huile raffinée.

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