Togo : Fabre brise le silence et veut désormais faire cavalier seul

Près de huit mois après sa défaite au premier tour de la présidentielle, l’opposant Jean-Pierre Fabre a finalement rompu le silence qu’il s’était imposé depuis sa débâcle. Et affirme avoir tiré les leçons de son échec.

L’opposant togolais Jean-Pierre Fabre, lors d’une manifestation à Lomé en 2017. © PIUS UTOMI EKPEI/AFP

L’opposant togolais Jean-Pierre Fabre, lors d’une manifestation à Lomé en 2017. © PIUS UTOMI EKPEI/AFP

CHARLES-DJADE_2024

Publié le 15 octobre 2020 Lecture : 3 minutes.

Casquette orange vissée sur la tête, chemise frappée du logo de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), Jean-Pierre Fabre se poste devant le micro. Le ton est ferme, le discours se veut offensif. Ce samedi 10 octobre, face à la centaine de membres du conseil national de son parti, celui qui fut longtemps présenté comme le chef de file de l’opposition sort, enfin, du silence médiatique qu’il s’était imposé depuis son cuisant échec à la présidentielle du 22 février.

« Nous étions et nous sommes toujours la cible à abattre par le pouvoir », martèle Fabre, qui réserve ses flèches les plus empoisonnées à Agbéyomé Kodjo, sans jamais le nommer. « Que dire donc de cette idée de candidature unique, dont le seul objectif est d’éliminer par tous les moyens, y compris la diffamation, un candidat de l’opposition au profit d’un “candidat unique” dont même l’appartenance à l’opposition était discutable ? Un candidat dont le seul “atout” était l’invérifiable soutien du Saint-Esprit ? » vitupère Fabre.

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