Ce que le deal Stripe-Paystack signifie pour la fintech nigériane
L’opération estimée à 200 millions de dollars donne une visibilité internationale à un écosystème nigérian des start-up en pleine ascension.
Stripe, une société américaine de services financiers et de logiciels, a annoncé le 15 octobre qu’elle rachetait l’un des plus grands géants nigérians de la fintech, Paystack. Une transaction considérée comme la plus grande acquisition de start-up du Nigeria.
Si les détails de l’opération n’ont pas été immédiatement rendus publics, TNP, un cabinet d’avocats basé à Lagos qui a conseillé l’acquisition, a déclaré dans un tweet que l’investissement représente « plus de 200 millions de dollars ».
« C’est un signal fort quant à la maturité des business angels locaux, et une preuve que les start-ups nigérianes sont bancables », commente Tomi Davies, cofondateur du Lagos Angel Network (LAN) et président de l’African Business Angel Network (ABAN).
« Une énorme visibilité »
Ce dernier, qui rappelle que la jeune pousse « a commencé le voyage avec Shola [Akinlade] et Ezra [Olubi] », estime que le deal « valide notre conviction que les investisseurs locaux sont essentiels à l’autonomisation des fondateurs de start-up pour créer des solutions innovantes aux défis du continent ».
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus
- Au Gabon, bars et discothèques peinent encore à passer la nuit
- Photographie : 1904, l’horreur de la colonisation du Congo dans l’objectif de la missionnaire Alice Seeley Harris
- Au Cameroun, Paul Biya proroge le mandat des députés et conseillers municipaux
- « Ma mère me dit : “Quitte ce pays de racistes” », les Africains de France face à la montée du RN
- Achille Mbembe : « En France, la parole raciste a cessé d’être considérée comme scandaleuse »