Pourquoi Soro hausse le ton

Publié le 21 août 2006 Lecture : 1 minute.

Après quelque six mois de silence pour « ne pas gêner le processus de paix », Guillaume Soro, le chef de file des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion), se rappelle au bon souvenir du président Laurent Gbagbo. Il réengage le bras de fer avec le chef de l’État auquel il reproche d’avoir déclaré, la veille de la fête de l’Indépendance (7 août), que les audiences foraines organisées pour l’identification des populations n’étaient pas habilitées à délivrer des certificats de nationalité. Il dénonce également la « mascarade » du démantèlement des milices à l’Ouest et décide de suspendre la participation des FN au dialogue militaire. Derrière cette nouvelle crispation, des sources onusiennes voient d’autres raisons que celles qu’invoque Soro. Elles soulignent le fait que les FN ne sont pas encore totalement prêtes dans le volet DDR (Désarmement, démobilisation, réinsertion) du processus de retour à la paix. La liste du recensement des ex-combattants et de l’arsenal militaire n’est pas encore bouclée.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires