Ping-pong à l’honneur
Publié le 21 août 2006 Lecture : 1 minute.
«Bien sûr, nous n’avons pas besoin de médailles de bronze parce que c’est moins prestigieux que les deux premières », explique – avec une pointe de provocation – Henri Djombo au lendemain de la victoire des Diables rouges. Du 20 au 22 juillet, l’équipe de ping-pong du Congo (qui porte le même nom que celle de football) a disputé la Coupe Hassan-II à Rabat. Brazzaville a raflé cinq médailles d’or et deux d’argent, sur six récompenses possibles par catégorie. Pas de trophée en bronze, donc, ce que ne semble pas regretter outre mesure le président de la Fédération congolaise de tennis de table, par ailleurs ministre de l’Économie forestière, écrivain, président de la Fédération d’aïkido et proche du président.
Le bilan de la compétition est, il est vrai, plus qu’honorable. Mais c’est en regardant du côté des adversaires que la victoire – dont la presse congolaise s’est largement fait l’écho – prend tout son sens. Les Diables rouges ont battu le Sénégal, le Burkina, le Maroc – leur hôte -, l’Algérie et même la France. Cette dernière victoire prend une certaine saveur quand on sait qu’en avril, les autorités françaises avaient refusé de délivrer des visas aux sept membres de la délégation congolaise en partance pour Brême (Allemagne), où se déroulaient les 50es Championnats du monde de tennis de table !
