MTN débarque

Publié le 21 août 2006 Lecture : 1 minute.

Banderoles, casquettes, parasols Depuis plus de six mois, Brazzaville semble peinte en jaune. Le coupable est l’opérateur de téléphonie mobile MTN. Le 9 décembre dernier, le groupe sud-africain a acheté à l’égyptien Orascom Télécom les actifs de Libertis, détenteur de l’une des deux licences du Congo, pour 45 milliards de F CFA (68 millions d’euros). C’est un adversaire ambitieux que va désormais affronter Celtel, le second acteur du marché qui, lui, se place en pole position. Avec 230 000 abonnés contre 460 000 pour son concurrent, MTN se donne pour objectif de « détenir 50 % de parts de marché dans deux ans », d’après Yannick Bourdeu, directeur général de MTN à Brazzaville.

Première étape de la conquête : étendre la zone de couverture, nettement plus étroite que celle de Celtel, et moderniser le réseau. L’opérateur, qui dispose de 54 stations radio, compte en déployer 55 supplémentaires avant la fin de l’année. Au programme également : améliorer la technologie des centraux de Brazzaville et de Pointe-Noire, et proposer des services à haute valeur ajoutée tels que le transfert de crédits d’une carte à l’autre. Au total, un investissement de 20 millions de dollars est prévu. Mais MTN doit déjà faire face à quelques critiques. On lui reproche d’avoir utilisé les services d’une agence de communication camerounaise, MW, pour les opérations publicitaires du changement de marque. « Ils l’avaient fait pour MTN au Cameroun », se défend Yannick Bourdeu pour expliquer ce choix. Après Yaoundé, Brazzaville : l’opérateur sud-africain aux ambitions continentales fait un nouveau pas en Afrique centrale.

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