Gabon : la taskforce de Noureddin Bongo rejette 367 millions d’euros de dette intérieure
L’audit demandé par la Présidence a rejeté deux tiers des sommes réclamées à l’État, considérées comme « fictives ». Une annonce qui suscite de fortes incompréhensions au sein du patronat.
Au moins 241 milliards de FCFA (367 millions d’euros) de la dette intérieure gabonaise est jugé fictive et devra être annulée, prévoit l’exécutif gabonais qui a initié un audit de cette dette à la fin de juin – par arrêté présidentiel.
La « taskforce pour le règlement de la dette intérieure », composée d’administrateurs et d’experts, est placée sous l’autorité du coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, fils du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.
Encore en cours, cet audit se penche sur la « vérification du fichier de la dette », s’assurant « l’effectivité des travaux commandés par l’État », détaille un communiqué de la Présidence.
Surfacturations ou sociétés fictives ?
Pour l’instant, 370 milliards de FCFA de dette ont été audités, dont deux tiers (65 %) sont donc considérés comme illégitimes. Surfacturations ou encore sociétés fictives ? Ces détails n’ont pas été communiqués au public, ni même aux entreprises. Il est à noter que les autorités ont déjà annoncé le paiement aux entreprises validées par la taskforce, qui a publié une liste de plus de 200 entreprises consultée par Jeune Afrique.
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