RD Congo : Fleurette dans les infrastructures

Le groupe Fleurette, le fonds d’investissement de la famille Gertler, et la société brésilienne Andrade Gutierrez ont signé un partenariat pour le développement de projets d’infrastructures en RD Congo.

Publié le 24 avril 2014 Lecture : 1 minute.

Le fonds d’investissement de la famille Gertler Fleurette Group a signé un accord de co-entreprise avec le spécialiste brésilien des infrastructures Andrade Gutierrez. La nouvelle société ciblera des projets dans le secteur de l’énergie et des infrastructures en RD Congo. D’après un communiqué de presse, la co-entreprise entend réduire « la dépendance énergétique du pays, moderniser les voies ferroviaires et routières ».

« Les besoins d’investissements dans le secteur des infrastructures sont réels dans le pays », a déclaré José Nicomedes, le directeur général d’Andrade Gutierrez pour les zones Afrique, Europe et Moyen-Orient. Il a ajouté que le partenariat permettrait de créer des emplois et de développer l’industrie extractive en RD Congo. Les projets qui seront retenus ne seront pas des projets déjà mis en place par le Groupe Fleurette mais incluront chaque fois la participation des deux entreprises.

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Multinationale brésilienne

Renaissance Capital, banque d’investissement leader sur les marchés frontaliers, sera le conseiller financier du joint-venture. Andrade Gutierrez, déjà présent dans dix pays africains, réaffirme avec la signature de ce partenariat son implantation en Afrique.

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Cette multinationale brésilienne a notamment été impliquée dans la construction de quatre aéroports ainsi que dans plusieurs projets routiers et énergétiques en Afrique subsaharienne.

Controverses

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Fleurette Group s’est retrouvé au coeur de plusieurs controverses au sujet de ses opérations en RD Congo.

L’African progress Panel de Kofi Annan estime que cinq accords impliquant Dan Gertler entre 2010 et 2012 auraient coûté à l’État congolais au moins 1,36 milliards de dollars. Plus récemment, Nessergy, une des entités liées au fonds d’investissement, s’est retrouvée sous le feu des projecteurs au sujet de la cession de droits pétroliers aux sociétés d’Etat congolaise (Cohydro) et angolaise (Sonangol).

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