« Kalach », mode d’emploi

Publié le 22 août 2006 Lecture : 1 minute.

Il mesure 86 cm de long, pèse 4,3 kg, autorise une cadence de tir théorique de 600 coups par minute – dans la pratique, on peut vider trois chargeurs en soixante secondes – et sa portée peut atteindre 300 mètres. Doté d’une culasse et d’un piston inoxydables, il résiste aux conditions climatiques les plus extrêmes, telles que le gel ou la canicule, ainsi qu’aux utilisations prolongées sans risquer de s’échauffer.
L’AK-47 se décline en plusieurs versions : fusil-mitrailleur lorsqu’il est monté sur un bipied ; mitrailleuse sur un trépied ; utilisé sur des tourelles de chars et divers véhicules blindés, il permet aussi bien le tir au coup par coup que par rafales. Performant à courte distance, il convient moins bien aux tirs de précision et longue distance. Comparant son fusil au fameux M-16 américain, Mikhaïl T. Kalachnikov explique : « Vous pouvez laisser l’AK-47 dans l’eau toute une nuit, vous le sortez de là, vous l’armez et tatata. Avec un M-16, c’est impossible : il serait rouillé, grippé, donc inutilisable. » Autre différence : il ne s’enraye pas en environnement poussiéreux. Au cours de la guerre du Golfe en 1991, les GI’s recouvraient le canon de leur M-16 avec un préservatif pour empêcher la poussière de s’incruster, alors que cette précaution est superflue pour un utilisateur de kalachnikov.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires