Gourbis, slums et favelas

Publié le 21 août 2006 Lecture : 1 minute.

Le mot anglais slum, qui signifiait au départ endroit malfamé, a pris son sens actuel au XIXe siècle, à Londres, pour désigner les taudis proches des usines où s’entassaient les ouvriers. Concernant le terme français « bidonville », il semble être né au Maroc dans les années 1920 lorsqu’un quartier d’habitat spontané situé à la périphérie de Casablanca reçut ce nom de baptême. Il était si bien trouvé qu’il devint bientôt générique. Mais les pays francophones ne manquent pas de mots pour décrire les zones d’habitat précaire. Libreville a ses matitis. On parlait autrefois de gourbis en Afrique du Nord. Les Marocains ont transformé carrière en karyan. En Amérique latine, les bidonvilles prennent des noms très variés selon les pays : favelas au Brésil, barriadas au Pérou, conventillos en Équateur, barracas au Mexique, ciudades esperdidas (« villes perdues ») ici ou là. En Asie, les Indiens utilisent à la fois slums et bustees. Au Pakistan, le terme le plus courant est katchi abadis.

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