Dix contre un, ou le déséquilibre de la terreur

Un mois après avoir déclenché son offensive contre le Liban, Tel-Aviv est loin d’avoir atteint ses objectifs. Et semble décidé, sinon à lancer une vaste opération terrestre, du moins à poursuivre les bombardements.

Publié le 21 août 2006 Lecture : 1 minute.

Après quatre semaines de guerre d’Israël contre le Hezbollah au Liban, les médias, notamment français et britanniques, dressent un bilan que le député arabe israélien Azmi Bishara résume ainsi dans Le Monde : « Au Sud-Liban, l’armée israélienne se livre à un socio-cide, c’est-à-dire la mise à mort systématique de la société chiite. Les bombardements ont créé plus de réfugiés que la guerre de 1948 en Palestine. Des villages entiers comme Bint Jbeil ou Ayta-Shaab ont été rayés de la carte. Leurs habitants ne reviendront jamais. »
La carte ci-dessous montre le caractère systématique du pilonnage israélien et les principaux objectifs des roquettes du Hezbollah, avec les conséquences qui en résultent pour le Liban et pour Israël, au 10 août 2006.

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