Des chiffres et des dates

Le Parti socialiste essaie de se relever de sa défaite de mars 2000. Et apprend la dure vie de l’opposition sur fond de dissensions internes.

Publié le 21 août 2006 Lecture : 1 minute.

– 1948 Léopold Sédar Senghor fonde le Bloc démocratique sénégalais (BDS).
– 1958 Le BDS est rebaptisé Union progressiste sénégalaise (UPS).
– 1974 L’UPS devient le Parti socialiste (PS), à la veille de son entrée à l’Internationale socialiste.
– Février 1978 À l’occasion de la première présidentielle pluraliste, Senghor est réélu ?avec 807 515 voix sur 988 332 suffrages ?exprimés.
– 1er janvier 1981 Abdou Diouf succède à Senghor.
– Février 1983 Abdou Diouf obtient 83,55 % des voix, contre 14,77 % pour Abdoulaye Wade.
– Février 1988 Diouf obtient 73,2 % des voix, contre 25,8 % pour Abdoulaye Wade.
– Mars 1989 Congrès extraordinaire dit de rénovation et d’ouverture. Le PS s’ouvre à certains intellectuels qui se réclamaient auparavant de la société civile.
– Février 1993 Diouf remporte l’élection présidentielle avec 58,4 % des voix, contre 32 % à Wade.
– Mars 1996 Congrès ordinaire avec modification de l’organigramme du parti. Ousmane Tanor Dieng, ministre d’État, directeur du cabinet présidentiel, devient premier secrétaire du PS, et Abdou Diouf, président du parti.
1998 Djibo Kâ démissionne du PS et crée l’Union pour le renouveau démocratique (URD).
– 1999 Moustapha Niasse démissionne du parti et lance l’Alliance des forces de progrès (AFP).
– 19 mars 2000 Avec 41,5 % des voix, Diouf est battu au second tour de la présidentielle par Abdoulaye Wade, qui obtient 58,5 %.
– 29 avril 2001 Le PS perd la majorité à l’Assemblée nationale où il ne compte plus que 10 députés sur 120.

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