Accords et désaccords

Publié le 21 août 2006 Lecture : 1 minute.

L’accord signé, le 4 juillet, à Alger, entre le général Kafougouna Koné, ministre malien de l’Administration du territoire, et Ahmed Ag Bibé, représentant de la rébellion touarègue qui s’était manifestée le 23 mai par l’attaque de deux camps militaires à Kidal et à Ménaka, risque de constituer le thème central de la prochaine présidentielle au Mali. Le Rassemblement pour le Mali (RPM) du président de l’Assemblée nationale, Ibrahim Boubakar Keïta, principal rival du président sortant Amadou Toumani Touré, présente cet accord comme un ensemble de concessions faites à des « hommes qui ont pris les armes contre la République ». Pour contrecarrer cette offensive, gouvernement et rebelles envisagent de lancer dans les jours à venir une campagne de sensibilisation montrant que l’objectif premier était d’éviter que le sang ne coule de nouveau au Mali.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires