Un principe de non-ingérence, un modèle d’influence

Publié le 15 juillet 2008 Lecture : 1 minute.

Diplomatie, culture, éducation. L’influence de la République populaire de Chine s’affirme chaque année davantage en Afrique, au détriment du frère taïwanais et des anciennes puissances coloniales. Pékin entretient des relations diplomatiques avec 49 pays (sur les 53 que compte le continent), où il possède des ambassades ou représentations diplomatiques. Ciment de cette union, le sommet Chine-Afrique, qui se tient tous les deux ans en alternance dans l’un des deux ensembles. Le dernier, qui a eu lieu à Pékin en novembre 2006, a accueilli plus de 40 chefs d’État et de gouvernement. Le président Hu Jintao s’y est engagé, d’ici à 2009, à doubler l’aide au continent, à former 15 000 experts africains, à construire 30 hôpitaux et 100 écoles, à envoyer 300 volontairesÂÂ
Ces dernières années, les autorités ont renforcé leurs délégations commerciales, véritables missions économiques au service des entreprises nationales installées dans 49 pays en Afrique. Elles travaillent aussi à la mise en place d’une zone de libre-échange avec les pays du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa). Pékin a par ailleurs construit 15 instituts Confucius, pendants chinois des centres culturels français, pour favoriser l’enseignement de la langue et de la culture. Au niveau médiatique, l’agence de presse Xinhua (Chine nouvelle) compte une vingtaine de bureaux en Afrique et un siège africain à Nairobi. Mais l’influence chinoise, c’est aussi près de 700 000 citoyens de l’Empire qui ont choisi de partager le quotidien des Africains.

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