Shola Akinlade (Paystack) : « Le plus dur est devant nous »
Pour le jeune cofondateur de Paystack, le deal à plus de 200 millions de dollars conclu avec le géant américain Stripe va ouvrir la voie aux entreprises mondiales qui veulent profiter de la belle dynamique sectorielle à l’œuvre sur le continent.
![La plateforme cofondée par Shola Akinlade revendique plus de 60 000 clients. © Robert Filcsik](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/10/26/jad20201026-eco-paystack-shola-akinlade2.jpg)
La plateforme cofondée par Shola Akinlade revendique plus de 60 000 clients. © Robert Filcsik
À l’heure où les revendications de la jeunesse nigériane ne reçoivent comme seule réponse que la violente répression policière, et alors que la classe politique vieillissante ne semble pas saisir la dynamique portée par ce mouvement de contestation, une nouvelle génération d’entrepreneurs porte haut les espoirs de ce pays où la moitié de la population a moins de 19 ans .
Alors, quand le géant américain des paiements Stripe a annoncé, le 15 octobre, qu’il acquérait la société de Paystack, c’est toute la fintech nigériane, en plein essor, qui s’est soudainement retrouvée sous le feu des projecteurs
Dans un communiqué, Stripe a déclaré : « L’économie africaine de l’internet se développe rapidement, le commerce en ligne sur le continent connaît une croissance de 21 % d’une année sur l’autre, soit 75 % de plus que la moyenne mondiale. Afin de contribuer à l’augmentation du PIB en ligne de l’Afrique, Stripe a conclu un accord pour acquérir Paystack, une entreprise technologique basée à Lagos qui permet aux organisations de toutes tailles de collecter facilement des paiements du monde entier ».
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