Qui a vraiment décidé de couper internet en Guinée ?

Les pouvoirs publics et Orange Guinée se rejettent la responsabilité de la coupure du trafic internet qui perturbe les communications à l’international depuis le 23 octobre.

Data Center Computer racks in Data Center
© Arctic-Images:GETTYIMAGES

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Publié le 26 octobre 2020 Lecture : 3 minutes.

Que se passe-t-il dans l’internet guinéen depuis trois jours ? Aux alentours de 7h15 le 23 octobre, les utilisateurs d’Orange, principal opérateur du pays (72,4 % de part de marché au deuxième trimestre de 2020) se sont réveillés avec peu ou pas de connexion internet ni possibilité d’appeler à l’international.

La coupure est intervenue alors que devaient être dévoilés les résultats de l’élection présidentielle – la victoire au premier tour du président sortant, Alpha Condé, a été annoncée le 24 octobre. Il totalise 59,49 % des suffrages exprimés.

Orange en première ligne

Toujours en cours à l’heure où sont écrites ces lignes*, le black-out réduit le trafic de la filiale de Sonatel dirigée par Aboubacar Sadikh Diop à 9 % de sa capacité habituelle, selon un rapport publié par l’ONG Netblocks. Il alimente une fronde naissante sur les réseaux sociaux où les utilisateurs d’Orange accusent leur opérateur de participer à une limitation de la liberté d’expression et du droit à l’information des citoyens dans un contexte aussi sensible qu’une élection présidentielle.

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