Le port de Lomé renforce sa position

Poumon économique du pays, le port de la capitale engage une nouvelle phase de modernisation.

Publié le 15 juillet 2008 Lecture : 1 minute.

Le Port autonome de Lomé (PAL) a un avantage incomparable sur ses concurrents : il est le seul port en eau profonde d’Afrique de l’Ouest et peut donc accueillir de gros navires. Ce qui explique qu’il ait détourné une partie du trafic du port d’Abidjan le plus grand de la sous-région -, dont les activités ont été freinées par la crise ivoirienne. Le volume traité par le PAL a ainsi dépassé les 5,5 millions de tonnes en 2007, contre 3,9 millions en 2002. L’évolution du transit avec l’hinterland naturel est aussi très favorable, le volume d’exportation du Burkina étant passé de 48 000 tonnes en 2002 à 239 000 en 2006 et celui du Mali de 9 300 tonnes en 2003 à 45 000 en 2006. La politique commerciale du PAL (qui est un établissement public) vise précisément à maintenir cet acquis. D’où la décision de lancer la seconde phase du programme de modernisation. Un chantier qui intéresse tous les opérateurs présents (Bolloré, Maersk Line, Getma, etc.). Outre la construction d’un troisième quai, réalisé par le franco-espagnol Progosa, un guichet unique pour simplifier les procédures administratives et douanières sera mis en place. Ces différents chantiers risquent cependant de ne pas donner tous les effets escomptés si le réseau routier – dont l’état de délabrement limite les opérations de transit – n’est pas également mis à niveau.

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