Cameroun, Madagascar, Congo : BCP face à la difficile intégration de ses nouvelles filiales

L’intégration des trois banques acquises fin 2019 par la Banque centrale populaire met plus de temps que prévu à booster la part subsaharienne des revenus du groupe. Le décryptage de Jeune Afrique.

Siège administratif Banque Populaire de Casablanca au Maroc. © Guillaume Mollé pour JA

Siège administratif Banque Populaire de Casablanca au Maroc. © Guillaume Mollé pour JA

Publié le 27 octobre 2020 Lecture : 5 minutes.

Il y a un an, les dirigeants de la Banque centrale populaire (BCP) (9e du classement de Jeune Afrique) finalisaient le rachat de 71 % du capital de la Banque de Madagascar et de l’océan Indien (BMOI), auprès du groupe BPCE. Il s’agissait de la troisième filiale africaine appartenant à la banque française enrôlé en 2019 par BCP après la BCI (100% du capital) en République de Congo et la Bicec (68,5% du capital) au Cameroun à la suite d’un accord signé entre les deux banques fin 2018.

« Il ne s’agissait pas du deal du siècle, mais les banques rachetées sont censées compléter un maillage que les dirigeants de la banque ont en tête et qui répond à leur stratégie de développement. L’étape suivante, c’est de réussir leur intégration », commente un consultant dans l’un des grands cabinets de la place, qui connaît bien le secteur bancaire.

L’imprévu du Covid-19

L’empreinte géographique africaine de la deuxième banque du royaume, présidée par Mohamed Karim Mounir, s’étend donc davantage pour couvrir désormais 18 pays.

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