Tunisie : pourquoi Hamadi Jebali est pressenti comme secrétaire général d’Ennahdha
Depuis près d’un an, la vacance du secrétariat général d’Ennahdha interroge. Zied Ladhari n’a en effet jamais été remplacé, après sa démission en novembre 2019.
Hamadi Jebali, en août 2019. TUNIS, TUNISIA – AUGUST 29: Independent candidate for the September 15 presidential election, Hamadi Jebali speaks during an exclusive interview in Tunis, Tunisia on August 29, 2019. © Nacer Talel / Anadolu Agency /AFP
Publié le 29 octobre 2020 Lecture : 2 minutes.
Hamadi Jebali, ancien chef du gouvernement (décembre 2011-mars 2013), qui fut surtout un cadre d’Ennahdha, est pressenti au poste de secrétaire général du parti. Il avait déjà occupé ces mêmes fonctions au lendemain de la révolution, et ce, jusqu’en juillet 2014. Il avait même été à la tête d’Ennahdha de 1981 à 1984, à l’époque où ce dernier s’appelait encore le Mouvement de la tendance islamique MTI, avant sa condamnation à la prison.
Cet engagement ne l’a pas empêché de quitter ses rangs en décembre 2014, puis de se présenter à la présidence de la République en tant qu’indépendant en 2019. Il a d’ailleurs depuis critiqué la gestion interne de la formation. Mais ce 23 octobre 2020, le chef du bloc Ennahdha à l’Assemblée, Imed Khemiri, a annoncé qu’il était probable que cette ex-figure réintègre le parti, comme pour tester les réactions de son électorat et surtout de ses cadres.
Une éventuelle nouvelle nomination d’Hamadi Jebali au secrétariat général s’inscrit dans une série de compromis actuellement débattus dans les coulisses de la formation.
Ghannouchi contesté
