Maroc : l’assassinat d’un gardien de prison déchaîne les délires de la jihadosphère
Mohamed Hajib, figure du salafisme marocain, voit la main des services derrière l’attaque par un chef terroriste d’un gardien de prison de Tiflet.
![la prison de Kénitra, au nord de Rabat, le 1er février 2007. © ABDELHAK SENNA/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/10/29/jad20201029-mmo-maroc-prison-gardien.jpg)
la prison de Kénitra, au nord de Rabat, le 1er février 2007. © ABDELHAK SENNA/AFP
Interpellé le 10 septembre dans le cadre de ce qui est sans doute la plus importante opération antiterroriste menée à ce jour par la DGST (Direction générale de la surveillance du territoire) en cette année 2020, le jihadiste marocain Abderrazak Abidoullah est depuis passé à l’acte… en prison.
Ce chef de réseau se réclamant de Daech, qui avait fomenté une vingtaine de projets d’attentats, stocké dans ce but toute une collection de produits chimiques et disséminé des complices dans les villes de Témara, Tanger et Skhirat, a été incarcéré à la centrale pénitentiaire de Tiflet 2, à une cinquantaine de kilomètres de Rabat. C’est là que, le 27 octobre, il a poignardé à mort l’un de ses gardiens et blessé trois de ses collègues, avant d’être maîtrisé.
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