Carla Bruni-Sarkozy fait danser les journalistes
Publié le 15 juillet 2008 Lecture : 1 minute.
En vente depuis le 11 juillet en France et en Europe, l’album s’appelle Comme si de rien n’était*. Joli pied de nez pour résumer une situation inédite. Comment évoquer la dernière production d’une chanteuse, Carla Bruni, qui se trouve être aussi, à la ville, l’épouse du président de la République française ? Le cas déchire les rédactions françaises et enflamme les forums de lecteurs : la promotion du disque sert-elle indirectement l’image de Nicolas Sarkozy ? Pour l’heure, les sondages n’ont pas enregistré d’évolution spectaculaire dans un sens ou dans l’autre.
Sur le plan musical, les critiques sont en revanche unanimes. L’album, le troisième de la carrière de la chanteuse, est jugé moyen. Meilleur que le précédent (No Promises), qui s’était mal vendu, mais sans grande originalité par rapport au premier (Quelqu’un m’a dit), celui qui, justement, avait permis à Carla Bruni, en 2002, de se faire reconnaître comme une véritable artiste et non simplement comme un ancien mannequin venu pousser la chansonnette.
Pourquoi donc les médias s’attardent-ils outre mesure sur cet album ? Peut-être parce que la politique people fait toujours recette auprès du public français, quoi qu’on en dise. Dans ce registre, la nouvelle première dame de France ne déçoit pas les attentes. La semaine passée, elle a ainsi déclaré au quotidien gratuit Métro : « Je crois qu’il faut que j’arrête la bière, voilà la vérité. Si j’ai pris du ventre, c’est uniquement parce qu’il m’arrive de boire une bière. Certes, j’aimerais bien être enceinte, mais je ne le suis pas. Si je l’étais, je ne fumerais pas. »
Une liberté de ton qui donne quelques sueurs froides aux conseillers en communication de l’Élysée. Récemment, certains se sont alarmés de la publication, dans la presse, de photos sur lesquelles la chanteuse avait la mine un peu trop festive à leur goût.
