Vera Songwe, Winnie Byanyima… Place aux femmes dans les organisations internationales
De l’Onusida au FMI, les exigences diplomatiques qui président aux choix des dirigeants des institutions multilatérales ont permis à beaucoup de femmes talentueuses d’émerger sur la scène mondiale.
De Louise Mushikiwabo, la Rwandaise à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) depuis deux ans, à la Namibienne Bience Gawanas, nommée en 2018 conseillère spéciale du secrétaire général de l’ONU sur l’Afrique, sans oublier la Sénégalaise Fatma Samoura, actuelle secrétaire générale de la Fédération internationale de football (Fifa), et peut-être bientôt la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala qui, selon nos dernières informations, a de bonnes chances d’être élue le 9 novembre à la direction générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), les Africaines occupent des positions toujours plus importantes au sein des différentes organisations internationales, qu’elles soient gouvernementales ou non gouvernementales.
Il faut dire que le continent part de loin en la matière. « Il existe en effet aujourd’hui une vraie volonté de faire progresser les femmes dans ces organisations, observe Aïssatou Dosso, experte genre à la Banque africaine de développement (Bad) et membre de l’Obama Foundation Leader Afrique. C’est aussi une question de crédibilité et de cohérence, car pendant longtemps, il était demandé aux pays africains une meilleure représentation des femmes, sauf que les équipes envoyées sur le terrain étaient essentiellement masculines ».
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