Présidentielle en Côte d’Ivoire : derrière l’unité affichée, l’opposition tâtonne

Constatant « la fin du mandat » d’Alassane Ouattara, les partis d’opposition ont appelé dimanche « à l’ouverture d’une transition civile ».

Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, lors d’une conférence de presse le 1er novembre au domicile d’Henri Konan Bédié à Abidjan. © REUTER/Luc Gnago

Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, lors d’une conférence de presse le 1er novembre au domicile d’Henri Konan Bédié à Abidjan. © REUTER/Luc Gnago

VINCENT-DUHEM_2024

Publié le 2 novembre 2020 Lecture : 4 minutes.

Il faut montrer patte blanche, ce dimanche 1er novembre, pour avoir accès à la résidence d’Henri Konan Bédié, à Abidjan. Renforcé et très vigilant, le service d’ordre fouille minutieusement les sacs de tous les visiteurs. Après une bonne heure d’attente, les principaux représentants de l’opposition font finalement leur apparition. Comme c’est le cas depuis plusieurs jours, c’est Pascal Affi N’guessan qui prend la parole.

Au lendemain de la présidentielle, et alors que les résultats sont toujours attendus, il annonce sans surprise que l’opposition ne reconnaît pas la validité du scrutin. « Un simulacre d’élection […] entaché par de nombreuses irrégularités et marqué par un faible taux de participation », précise-t-il. La veille, déjà, il avait affirmé que « le mot d’ordre de désobéissance civile a été suivi par nos compatriotes ».

Constatant « la fin du mandat » d’Alassane Ouattara, les partis d’opposition appellent donc « à l’ouverture d’une transition civile afin de créer les conditions d’une élection présidentielle juste, transparente et inclusive ».

Divergences sur la « transition »

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