L’Algérie au Conseil de sécurité

Publié le 16 juillet 2003 Lecture : 1 minute.

Les pourparlers engagés entre Abdelkader Messahel, le ministre algérien des Affaires africaines, et Abderrahmane Chelgham, son alter ego libyen, ont abouti : la Jamahiriya renonce à briguer, au mois de septembre, le poste de membre non permanent du Conseil de sécurité auquel le système de rotation en vigueur dans cette instance lui donnait droit, pour deux ans. C’est l’Algérie qui sera candidate à sa place, la Libye reportant ses espoirs sur le scrutin de 2008. Comment expliquer ce désistement ? Officiellement, par le fait qu’un pays soumis à des sanctions onusiennes – ce qui est le cas de la Libye – ne peut être membre du Conseil de sécurité. Mais les États-Unis, jugeant une éventuelle candidature libyenne parfaitement « inopportune », ont demandé pour plus de sûreté aux Algériens de négocier un arrangement à l’amiable avec Mouammar Kadhafi. En 1996, la Libye avait déjà accepté de s’effacer devant l’Égypte.

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