Centrafrique : comment l’Asecna a gardé la main sur les redevances de survol 

Le ministre centrafricain des Transports a opposé le 27 octobre une fin de non-recevoir à une mystérieuse société américaine qui souhaitait collecter des redevances de survol, empiétant ainsi sur les prérogatives de l’Asecna. 

Le Nigérien Mohamed Moussa a été réelu en septembre directeur général de l’Asecna. © Christophe PEUS/CNES

Le Nigérien Mohamed Moussa a été réelu en septembre directeur général de l’Asecna. © Christophe PEUS/CNES

Publié le 2 novembre 2020 Lecture : 3 minutes.

Assemblée générale, menace de grève et de saisie du président de la République Faustin-Archange Touadéra… La fronde commençait à monter fin octobre à Bangui du côté des agents de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna).

Dans un courrier daté du 27 octobre dont Jeune Afrique a obtenu copie, le ministre centrafricain des Transports et de l’Aviation civile, Arnaud Djoubaye Abazene, le frère de l’ancien président Michel Djotodia, a opposé une fin de non-recevoir à CA Air Safety, une entreprise de droit centrafricain partenaire de NavPass.

Résidant en Floride, Thomas Perkins, le directeur général de cette société américaine peu connue du grand public, est d’ailleurs reparti il y a quelques jours de Bangui, où il était arrivé début octobre.

Société inconnue

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