Des barques solaires au Sénégal ?

Publié le 11 juillet 2003 Lecture : 1 minute.

Pour le non-initié, le terme de « barque solaire photovoltaïque » reste quelque peu opaque. C’est toutefois le nom de cette embarcation originale que Carl Henry Perrochat souhaite implanter dans les pays du Sahel. Une invention qui pourrait révolutionner la navigation fluviale au Sénégal, au Mali ou au Niger. Ça ressemble à une pirogue, mais la comparaison s’arrête là. L’embarcation n’est plus en bois, mais en contre-plaqué marine ; elle n’a plus une coque, mais deux ; et surtout elle fonctionne à l’énergie solaire, grâce à des panneaux installés sur le toit. Le prototype a été conçu par Carl Perrochat, spécialiste de la navigation solaire.

La barque solaire est déjà utilisée en Europe pour des petits trajets : des « taxis solaires » servent de navette sur le lac de Genève. En Afrique, l’ensoleillement pourrait permettre une plus large exploitation de ces embarcations qui présentent bien des qualités. Silencieuse, non polluante et ultralégère, la barque solaire pourrait être destinée à la pêche fluviale, aux services de douane et de police ou encore aux structures hôtelières. Circulant à 12 km/h ou 15 km/h, la pirogue pourrait accueillir de quatre à vingt personnes. Des « stations-service solaires » seraient installées sur les bords des fleuves pour la recharge des batteries. Reste à assumer le coût de cette embarcation futuriste. Si l’investissement s’avère avantageux à long terme, il faut tout de même compter entre 3,5 millions et 5 millions de F CFA pour sa construction.

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