Régionales au Cameroun : dans l’Est, Chantal Biya maîtresse du jeu

Dans l’Est, le RDPC, au pouvoir, ne sera certes pas seul lors du scrutin régional et affrontera l’UNDP de Bello Bouba Maigari. Mais les clés du futur conseil régional semblent être détenues par la Première dame, Chantal Biya.

La première dame du Cameroun, Chantal Biya, à Yaoundé le 7 octobre 2018, jour de l’élection présidentielle © Zohra Bensemra/REUTERS

La première dame du Cameroun, Chantal Biya, à Yaoundé le 7 octobre 2018, jour de l’élection présidentielle © Zohra Bensemra/REUTERS

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Publié le 3 novembre 2020 Lecture : 3 minutes.

Un électeur camerounais plonge son doigt dans l’encrier après avoir voté, lors du scrutin présidentiel d’octobre 2018. © Sunday Alamba/AP/SIPA
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Régionales au Cameroun : les enjeux du scrutin

Si les régionales du 6 décembre devraient être marquées par un raz-de-marée du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) n’en est pas moins aux prises, dans certaines régions, à d’âpres luttes internes. Tour d’horizon des enjeux, du Littoral à l’Est, en passant par les fiefs du Sud et du Centre.

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Dans le Lom-et-Djerem, l’un des quatre départements de l’Est, les électeurs des régionales du 6 décembre auront au moins le choix entre les candidats du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) et ceux de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP).

Afin de conquérir quelques sièges au conseil régional, l’UNDP a concentré ses efforts autour de Garoua-Boulaï, où il possède 25 conseillers municipaux. Le parti de Bello Bouba Maigari, ministre du Tourisme et des Loisirs, délaisse cependant le Boumba-et-Ngoko, le Haut-Nyong et la Kadey, où le RDPC, son allié dans la majorité présidentielle, est seul en lice.

Dans ces trois départements comme pour le choix du futur patron de l’exécutif régional, tout se jouera une nouvelle fois au sein du parti au pouvoir, voire même au cœur du palais présidentiel. Une personne détient en effet les clés du jeu politique de l’Est : Chantal Biya, native de Dimako, dans le Haut-Nyong.

Un duel pour la présidence ?

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