Ce que Patassé voulait dire à Maputo

Publié le 16 juillet 2003 Lecture : 1 minute.

Privé, en dépit de ses demandes répétées, de sommet de l’Union africaine – tout comme son tombeur François Bozizé – ce même Patassé avait, au cas où, préparé le discours qu’il comptait lire à la tribune de Maputo. Un discours d’une telle virulence qu’on imagine mal qu’il ait pu le prononcer jusqu’au bout. L’ancien président centrafricain y attaque, en bloc, le Tchad et les autres pays membres de la Cemac, le FMI et la Banque mondiale, le bureau des Nations unies en Centrafrique, ainsi que « certains pays de l’Union européenne, coauteurs ou complices du coup d’État ». Tous, à ses yeux, sont coupables d’avoir fomenté contre lui « un complot sous-régional et international », afin d’imposer à Bangui « une dictature militaro-fasciste […] illégitime et terroriste ». Conclusion de Patassé : « Cette attitude assimilable à un crime contre l’humanité et de haute trahison doit être condamnée avec une fermeté exemplaire ». Pour éviter la propagation d’un autre sida : « le virus du SDA, le syndrome de déstabilisation en Afrique » (sic).

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