Annonce de la réélection de Ouattara : entre inquiétudes et prudence, les réactions étrangères

Après l’annonce de la réélection d’Alassane Ouattara, et alors que ses opposants ont annoncé la formation d’un « Conseil national de transition », les réactions sont pour le moins mitigées parmi les partenaires africains et occidentaux de la Côte d’Ivoire.

Alassane Ouattara, samedi 31 octobre à Abidjan, prend la parole devant la presse après avoir voté. © Leo Correa/AP/SIPA

Alassane Ouattara, samedi 31 octobre à Abidjan, prend la parole devant la presse après avoir voté. © Leo Correa/AP/SIPA

BENJAMIN-ROGER-2024

Publié le 3 novembre 2020 Lecture : 3 minutes.

Sans opposant d’envergure face à lui, le résultat ne faisait guère de doutes. Ce mardi, à 5h du matin, la Commission électorale indépendante (CEI) a dévoilé, après plusieurs heures d’attente, les résultats officiels provisoires de la présidentielle du 31 octobre. Selon elle, Alassane Ouattara a été réélu pour un troisième mandat avec 94,27% des voix, au terme d’un scrutin lors duquel le taux de participation a été de 53,9%. Deux chiffres largement contestés par ses opposants, qui dénoncent une élection « pipée » à laquelle ils ont refusé de participer – en appelant les Ivoiriens à son « boycott actif » – et dont ils ne reconnaissent pas les résultats.

Face à ce « simulacre d’élection », ils ont annoncé lundi la formation d’un « conseil national de transition », présidé par Henri Konan Bédié. Selon Pascal Affi N’Guessan, porte-parole de la plateforme de l’opposition, il aura pour objectif la mise en place d’un « gouvernement de transition » en vue de « préparer le cadre de l’organisation de l’élection présidentielle juste, transparente et inclusive » et de « convoquer des assises nationales pour la réconciliation nationale en vue du retour à une paix définitive en Côte d’Ivoire ».

Le gouvernement a rapidement répliqué, en affirmant que cette déclaration ainsi que les violences perpétrées durant le scrutin « constituent des actes d’attentat et de complot contre l’autorité de l’État et l’intégrité du territoire (…) prévus et punis par la loi pénale ».

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