Un an après

Publié le 14 juin 2004 Lecture : 1 minute.

Même s’il n’a évidemment pas été célébré, le premier anniversaire de la tentative de coup d’État du 8 juin 2003 (15 morts, dont le chef d’état-major de l’armée, et 60 blessés) était dans tous les esprits, ce jour-là, à Nouakchott. Si les deux principaux chefs putschistes, les commandants Ould Cheikhna et Ould Hanenna, sont toujours introuvables (ils nomadisent entre le Mali et le Niger à la tête des fantomatiques Cavaliers du changement), les 129 militaires du bataillon blindé interpellés dans le cadre de cette affaire – parmi lesquels figure le lieutenant Didi Ould M’Hamed, extradé par les autorités sénégalaises – attendent, eux, de comparaître pour des faits passibles de la peine de mort. Détenus non loin de Nouakchott, ils devraient être jugés d’ici à la fin de l’année par un tribunal militaire.
Par ailleurs, les démêlés de la famille de l’ancien chef de l’État Mohamed Khouna Ould Haïdallah avec la justice continuent. Outre son épouse, Lalla Mint Vadel, deux de ses fils, Sid’Ahmed et Ely Cheikh – dont la réputation de violence n’est plus à faire -, sont depuis peu poursuivis pour « tentative de meurtre », « coups et blessures », « usage d’armes automatiques » et « contrebande ». Lui-même condamné, il y a six mois, à cinq ans de prison avec sursis, Haïdallah, qui fut candidat à l’élection présidentielle de novembre 2003, semble peu à peu se retirer du jeu. Empêché, en raison de sa condamnation, de diriger une formation politique, il a se résoudre à laisser ses proches, notamment Mohamed Ismael Ould Ammar et Mohamed Yedhih Ould Breideleil, fonder sans lui un nouveau parti d’opposition, le Fawab.

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