Présidentielle en Côte d’Ivoire : au cœur des pressions diplomatiques sur Henri Konan Bédié
Alors qu’Henri Konan Bédié a reçu le 4 novembre les ambassadeurs occidentaux à son domicile, plusieurs chefs d’État ouest-africains proposent leur médiation. Jeune Afrique vous dévoile quelles pressions s’exercent aujourd’hui sur le chef du PDCI.
Après l’annonce de la formation d’un « Conseil national de transition » présidé par Henri Konan Bédié (HKB), la villa de Cocody du patron du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a été encerclée par la police dans l’après-midi du 3 novembre. L’ex-président de 86 ans y est depuis en résidence surveillée, avec son épouse Henriette, et plusieurs de ses proches ont été interpellés.
Le 4 novembre, à 12h30, les ambassadeurs de l’Union européenne, de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis se sont rendus sur place pour le rencontrer. Mais HKB leur a indiqué qu’il ne voulait pas les recevoir seul et qu’il souhaitait que certains de ses collaborateurs soient présents.
L’entretien a finalement pu avoir lieu en début de soirée. Le « sphinx de Daoukro » était accompagné du général Ouassénan Koné, l’un des vice-présidents de son parti, et de deux avocats.
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